Les scanners






Sommaire :

1. Introduction
2. Les types de scanners
 
a. Les stylos
b. Les scanners à main
c. Les scanners à défilement
d. Les scanners à plat
e. Les scanners pour transparents
f. Les scanners à tambour
3. Les interfaces
 
a. Les scanners SCSI
b. Les scanners sur port imprimante (parallèle)
c. Les cartes propriétaires
d. Les bus USB, FireWire, ect...
4. La résolution d'image
5. La profondeur de couleur
6. Les logiciels
 
a. Les logiciels de traitement d'image
b. Les logiciels d'OCR (reconnaissance de caractère)
c. Les logiciles de fax ou de photocopie

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1. Introduction:
 
Les scanners ont pour objectif la transformation d'une image statique traditionnelle sur support papier (photographie, par exemple) ou sur film (diapo, radio ...) en une image numérique noir et blanc ou couleur.

Les programmes qui pilotent les scanners offrent souvent des possibilités de traitement d'image (lissage, ajustement des couleurs, de la luminosité, des contrastes, ect...).

Légende de la photo:

Le corps de la machine
La fenêtre pour poser le document à scanner
Le capot du scanner, muni ici d'un chargeur automatique de feuilles

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2. Les types de scanners:

a. Stylos :
 
Les plus petits scanners du marché ont une forme de (parfoi très gros) stylos, on les appelle généralement des "Light pens" ou des "Reading pens".
Ils servent à lire du texte. Souvent, ils intègrent eux-mêmes leur logiciel d'acquisition et de traitement d'informations. Il parait que c'est très au point pour le japonais, les chiffres et pour les codes-barres. Un peu hors sujet ici.

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b. Les scanners à main :
 
Les scanners à main semblent être enfin passés de mode: peu fiables et contraignants, leur "petit prix" est désormais très relatif face aux scanners à plat ou à défilement. 

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c. Les scanners à défilement :
 
Les scanners à défilement "mangent" le papier.
Avantage, ils sont petits (Compaq en à même inclus à certains claviers) et les parties mobiles sont moins mises à contributions, d'où une plus grande stabilité de leurs réglages.
Problème, le fait que le papier soit entrainé peut causer d'autres pannes mécaniques et impose des documents qui ne soient pas froissés, aient une forme et une épaisseur standard.

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d. Les scanners à plat :
 
Les scanners à plat sont la gamme la plus étendue, au      niveau des prix comme à celui de la qualité ou des fonctions.
On peut parfois rajouter un dos lumineux pour les transparents.
Attention, on ne peut pas ajouter cette option à des scanner qui ne sont pas prévus pour.

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e. Les scanners pour transparents :
 
 
Les scanners pour transparents (inversibles, négatifs) imposent des docuemnts de petite taille. Leur qualité d'image est généralement très bonne. 
En effet, la lumière n'est pas réfléchie, mais directement lue, d'où un énorme gain de luminosité.
Le rapport qualité-prix de ces modèles (assez chers) est excellent.

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f. Les scanners à tambour (ou rotatifs) :
 
Les scanners à tambour (ou rotatifs) sont hors de prix et réservés à un usage purement professionnel.
Ils imposent des documents de départ sur support assez souple.
Leur définition de numérisation est très élevée.
On croise ces engins chez les flasheurs et imprimeurs.

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3. Les interfaces :

a. Les scanners SCSI :

Ils profitent des qualités de cette interface: rapidité, régularité du flux,etc...
Certains sont fournis avec une carte propriétaire, généralement bridée et n'ayant d'autre intérêt que l'économie faite par le constructeur, parfois répercutée sur le prix de vente du scanner.
On gagnera à acheter une véritable carte SCSI (pas trop lente).
Les bonnes cartes SCSI sur PC se reconnaissent généralement au fait qu'elles ont un BIOS.
Pour les Macintosh, pas de problème, les ports SCSI externes équipent toutes les machines en standard.

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b. Les scanners sur port imprimante (parallèle) :

Ils ne fonctionnent que sur PC. Cette interface est réservée aux scanners économiques.
Son plus gros défaut est sa lenteur et son peu de prédisposition au multitâche.
L'avantage est le prix bien moins élevé qu'ont les scanners de ce type.
Pour utiliser une imprimante et un scanner sur le même port parallèle, je conseille l'utilisation d'un boitier "Switch".

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c. Les cartes propriétaires :

Les cartes propriétaires (qui sont parfois des cartes SCSI plus ou moins déguisées) prennent de la place à l'intérieur de l'unité centrale mais évitent les problèmes de compatibilité.

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d. Les bus USB, FireWire,... :

L'avenir est aux bus USB, FireWire, ect... qui ont pour eux la vitesse et une capacité à chaîner de très nombreux périphériques.
Ils sont disponibles, mais il n'existe apparemment pas encore beaucoup de modèles de scanners qui soient prévus pour.
 
Malgré tout, les questions d'interfaces ne sont pas évidentes à trancher et sont sans doute moins cruciales qu'on le laisse parfois entendre: les scanners sur port parallèle fonctionnent souvent très bien et certains scanner sur port SCSI sont abominablement lents...
Un conseil : Vérifiez que la câblerie nécessaire au fonctionnemnt de ce périphérique est bien incluse à votre achat.

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4. La résolution d'image :

Les scanners d'entrée de gamme d'aujourd'hui permettent pour la plupart des résolutions optiques (c.à.d. non-interpolées) de 300 dpi.
Les scanners à tambour atteignent des résolutions dix ou vingt fois plus élevées.
Les scanners courant permettent le 600 dpi mais le marché semble s'orienter à moyen terme vers un standard de 1200 dpi.
L'impression ne réclame en général pas d'images plus fines que 300 dpi, mais un scanner capable de "voir" en 1200 dpi se montrera excellent en 300 dpi.
Si vous trouvez un scanner à moins de 2000 fr qui annonce un échantillonage en 4800 dpi, ne croyez pas faire l'affaire de votre vie, il s'agit d'une définition simulée (interpolation).

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5. La profondeur des couleurs :

Il vaut mieux éviter les scanners n'atteignant pas les 16 millions de couleurs (24 bits); il faut cependant savoir que les profondeurs de couleurs annoncées ne tiennent pas forcément compte de la capacité effective qu'ont les scanners à dissocier précisément un ton d'un autre (ceci se mesure en Dmax ou densité maximale: 2,5 pour un scanner économique, jusqu'à 4,0 pour les meilleurs scanners rotatifs).
Beaucoup de scanner annoncent le milliards de couleurs (30 bits) mais ne produisent au final que des fichiers 24 bits. Les capteurs du scanner ont (à peu près) réellement cette acuité, mais ne sont en revanche que très rarement prévu pour exporter des données aussi lourdes (le scan se révèlerait très lent), tout comme les logiciels de traitement d'images ne sauraient, pour la plupart, les traiter.

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6. Les logiciels :

Les scanners sont généralement vendus avec un petit assortiment de logiciels. Le plus important est le driver (pilote), dont on ne peut se passer puisque c'est lui qui commande le processus de numérisation. Il faut qu'il soit compatible TWAIN pour être utilisable d'une manière standardisée par les logiciels de traitement d'images.

La qualité d'un scanner dépend énormément de la qualité de son logiciel: correction chromatiques, gestion de la luminosité, du contraste,ect sont des paramètres qu'il vaut mieux régler au moment de la numérisation qu'après coup.

a. Les logiciels de traitement d'image :

Ceux fournis sont souvent suffisants pour les corrections de base: repique et petite retouche, chromie, lumière, contraste.
Photoshop LE (limited edition) ou Image-in font partie des classiques du genre.

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b. Les logiciels d'OCR (reconnaissance de caractère) :

Ils sont de plus en plus au point.
Easy Reader ou Omni Page sont parmi les plus fréquents.

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c. Les logiciels de fax ou de photocopie :

Ils sont les plus appréciables, même si certains fonctionnent vraiment mal: ils savent piloter un scanner avec lequel ils ont été vendus, mais pas forcément le modem ou l'imprimante qu'on leur adjoint.

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